Dans un hameau reculé du Québec rustique, là où les sapins enveloppent les maisons silencieuses et où les routes se perdent dans la blancheur, une femme vivait seule dans une bâtisse en but sec. Elle ne recevait personne. Pourtant, au cœur de l’hiver, elle tendit un fil au dessus de la colline, raccordé à une antique ligne téléphonique
La neige s’était arrêtée de tomber, mais le sol, déjà saturé de givre familial, gardait la avertissement des flocons disparus. Dans le cabinet de voyance de la colline, le silence avait une épaisseur presque palpable, traversée seulement par les crépitements du pyrotechnie de poêle et les légers chocs des cristal de neige fossilisée e
Isabelle ressentait une frousse mêlée d’excitation à l’idée de se plonger dans cette aventure. Ses souhaits étaient pour elle un territoire incognito, un espace de gel qu’elle n’avait jamais osé bâtonner au préalable. Elle se demanda si ces voyances nocturnes étaient normalement le miroir de ses idées et de ses pulsions émotionne